india 2009
Now in Kolkata: clock     Click for Kolkata, India Forecast
l l

l l l
l l
Jan 31
Sa


Aujourd'hui c'est jour de fête, comme souvent en Inde. D'abord je ne vais pas travail du week-end, c'est déjà un progrès. Ensuite c'est la Saraswati Puja, la fête de la déesse de la Connaissance et de la Musique. C'est la fête des étudiants par excellence, mais tout le monde la fête. Pendant des jours, des statues en carton de la déesse ont été préparées par centaines par des comités de quartier ou juste dans la famille. Les premières sont plus grandes et décorées, les deuxièmes sont plus petites, mais embellies de fleurs.
       puja                                puja
déesse de quartier                     déesse familiale

Debosmita m'emmène dans sa maison. Elle vit avec sa belle-famille "élargie", avec sa belle-mère, beau-père, bel-oncle, belle-tante, et grand-mère. Tout l'immeuble est à eux, chacun vit dans une pièce. Le lit est très grand, il sert de canapé, d'endroit de vie. Dans chaque maison il y a la pièce de prière, où l'hôtel des dieux est installé. Mais dans la chambre de la grand-mère, un portrait de Jésus est au mur: ici règne un syncrétisme naturel, loin des tensions religieuses.
l l
calageroom
chambre de
Debosmita

grandma
SaltLak
l l
l l
Mar 3
Ma

Les maisons indiennes sont en général baptisées. Celle de Bappaditya s'appelle Balaka, qui est une sorte de nuage. Sur la boîte aux lettres, il y a tous les membres de la famille, le père en premier. C'est nécessaire avec les familles élargies. J'ai été surpris d'apprendre que leur maison n'avait que 2 ans, alors qu'elle paraît si rouillée. La faute au climat chaud et très humide, qui "vieillit" tout prématurément.

l l
calagemaison
ll
l l
Mar 28
Sa

priere Je continue mon tour de Kolkata pour mon collègue de bureau. Désormais je connais les lieux: temple Birla (cf. Jan 25), Nouveau Marché (cf.Fév 7), La Maison des Ecrivains etc. Nous retournons chez Debosmita, deux mois après ma première visite. Cela me permet de prendre en photo la pièce à prière, très complète chez elle, et aussi "l'atelier" familial: avec les voisins ils fabriquent des petits récipients de cuivre (cf. sac à droite), recouverts d'argent (cf. sac à gauche), éventuellement agrémentés de petites gravures symétriques. On peut voir au sol des versions "géants".
l l
calagefactory
ll
l l
Août 7
Ve
Le 5 Août était la fête de "Raksha Bandhan" qui célèbre le lien de fraternité qui unit deux êtres humains, qu'ils soient frère et sœur dans la vie de famille, ou qu'ils soient de sincères amis, "comme frère et sœur". Ce peut être entre deux personnes de même sexe aussi. Ce lien est représenté par un petit cordon (le rakhi) que la sœur attache au poignet de son frère et demande sa protection à l'occasion de ce jour particulier. C'est aussi un cadeau à double tranchant: la fille qui souhaite éconduire un garçon trop pressant pourra innocemment lui offrir un rakhi, ce qui obligera le garçon à abandonner toute drague de sa "sœur". Par ailleurs le garçon doit offrir un cadeau en retour: pour 3, 6 rakhi reçus, cela peut devenir une ruine. Finalement, certains garçons préfèrent rester chez eux lors du Raksha Bandhan!
l l
calageshiva
ll
l l
Août 10
Lu
Traditionnellement, l'arrivée d'un bébé fille est moins appréciée que celle d'un fils. Un peu comme en chine. La fille est celle qui partira de la maison, et elle coûtera cher en dot. Le gouvernement indien a interdit la détermination prénatale du sexe, car de nombreux états ont désormais un déficit de filles. Les bébés ont tous le 3ème œil qui protège des mauvais esprits, et le kohl, ce maquillage lourd qui agrandit les yeux. Moi je trouve qu'ils ont l'air égyptiens!
l l
calagecalcutta
ll
l l
Août 20
Je
 Praloy m'emmène ce week-end dans son village: Fulia. Cela faisait longtemps que j'attendais cela, histoire de voir un endroit moins citadin de l'Inde. La maison de Praloy est très grande, une villa plutôt, avec un patio au milieu (photo), et un mini-temple à l'entrée, avec un prêtre payé pour faire les rituels quotidiens. Cela s'explique par le fait que c'est une famille étendue, comme chez Debosmita (cf. Jan 31 et Mar 28), et que la maison sert d'usine à sari également. De toute façon sa famille est riche. Praloy y a un "vrai" frère et 3 sœurs (= cousines). Les femmes sont regroupées à la cuisine. Même si les repas regroupent un grand nombre de personnes, pas besoin de grande table, tout le monde mange par terre. Praloy étant l'aîné et travaillant à la ville, il a une grande autorité morale: plus que sa mère, il va s'occuper des devoirs scolaires de sa sœur le week-end quand il revient.
l l
calagefulia
ll
l l
déc 19
Sa
 On a l'habitude de dire que la société indienne est "familo-centrée". Cela veut dire la famille avant tout. Cela s'exprime par la notion de "famille élargie" bien sûr (enfants vivent avec leurs parents, cf. janv 31) mais cela va plus loin. La famille est un paramètres central de la vie du fils/fille: plusieurs indiens vont préférer avoir des mariages arrangés par leurs parents plutôt que de chercher une femme, car de toute façon ce qui importe c'est que la femme soit acceptée par la famille. Car une fois incluse dans le foyer, elle ne sera de toute façon jamais soutenue face à la mère, alors il vaut mieux qu'elles s'entendent. La vie professionnelle est impactée: un collègue de bureau, Lucky, démissionne car il doit reprendre le business familial dans sa région lointaine, les parents devenant trop vieux (et sans aucun rapport avec ses études). Les filles ont une éducation (voire une santé) négligée car elles ont vocation à quitter le foyer (cf. Août 9, Août 10).
 Tout ceci est remis en cause avec la modernisation de l'Inde: un autre collègue Ajaya a démissionné car c'est lui qui va rejoindre sa femme qui travaille ailleurs. Pradip s'est fait jeter par sa copine. Debosmita a choisi de déménager hors du foyer familial car elle met trop de temps dans les transports le soir, et ne peut pas rejoindre la nounou à temps. Du coup, c'est le mari qui va se taper les transports. Et avec tout ça elle ne semble pas pressée de revenir (3 ans minimum).
l l
calageshiva

arbre

ll
l l
Mar 8
Lu
Dans le Sud, on peut voir dans les rues des « affiches de morts ». Une façon d'annoncer à des kilomètres à la ronde la perte d'un être cher.  Plus on est riche, plus il y a d'affiche je suppose. Les processions funéraires sont visibles avec moult lancés de pétales sur la route. Il parait que pour les personnes de plus de 60 ans il y a tambour et trompettes en supplément.
l l
calagesouth india
l l l
e
l l
blog
calage
ashoka
calage
viepratique
calage
religion
calage
fam
calage
societe
calage
lgbt
calage
tourisme
calage
nourriture
calage
travail
calage
wheel of law
calage
portfolio
calage
references
l l