Académismes
Alors que tout bouge et que la fièvre s'empare des peuples, les arts se réfugient dans les valeurs sures et stables, puis y restent. Il y a un regain d'intérêt pour l'Antique durant tout le siècle, après les découvertes faites lors des fouilles à Pompéi en 1748 : cela favorise un retour à un classique épuré : le Néoclassique, dont le meilleur représentant sera le peintre révolutionnaire Jacques-Louis David (1748-1825).
Ecole classique en France - début du XIXème siècle
1806, Nicolas Andrais Monsiaux (1781-1867)
Ce peintre débute sa formation par un séjour de 4 ans à Rome en 1776, où il rencontre Jacques-Louis David. Académicien en 1789, il expose au Salon de 1787 à 1833. Touché par l'exécution en 1792 et 1793 de ses deux protecteurs et par le manque de commissions dû à la Révolution, il se tourne alors vers l'illustration de livres pour diverses éditions, dont une édition d'Ovide. Il reçut un Prix d'Encouragement en 1804, et fut par la suite comblé de demandes sous l'Empire Napoléonien. Cette illustration du Mythe est extrêmenent originale, dans la mesure où elle illustre la fameuse scène d'intrusion de Phinée au Mariage de la Princesse et de Persée. Or l'artiste présente ici un couple uni face aux envahisseurs, alors que la plupart des représentations ne figurent que Persée, ce qui fait qu'elles sont absentes de l'étude. Il faut noter également que la tenue de la Princesse est contemporaine de l'artiste, comme la décoration des murs. Source de l'image : Greek Mythology Link, http://homepage.mac.com/cparada/GML/Andromeda.html |
![]() Persée pétrifie ses ennemis Gravure in Les Métamorphoses d'Ovide, Paris 1806 |
1819, Jean-Auguste Ingrès (1781-1867)
Updated : 03/10/02 | /Copyright © A.Matthieu : a_matthieu@yahoo.fr | ![]() |
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